RESEAU ART EMERGENCE

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Festival AFRO BEAT

cette catégorie d'articles est entière dédié au Festival de Musique Afro Beat de Ouagadougou

qui se tient en septembre de chaque année à Ouagadougou au Burkina Faso


FESTIVAL AFRO BEAT 9, 10, 11 Novembre 2012

AFRO BEAT est un festival dédié à la musique burkinabè en générale et particulièrement à la nouvelle tendance musicale qui se dégage au Burkina Faso et qui fait l’objet d’une admiration particulière de la part du public. S’appuyant sur des genres musicaux folkloriques du terroir comme le Waarba, le Wiiré, le Liwaaga, le Djongo, le Djeka… cette tendance musicale à cheval entre tradition et modernité, nous a été révélée grâce à un travail de recherche engagé par des artistes comme Yoni, Abidine Dioari, Faso Kombat,  Floby,  Alif Naaba, Amed Smani ...

Trois jours durant, les amoureux de la musique, les artistes musiciens et les professionnels de l’art musical burkinabè se retrouverons à Ouagadougou dans une ambiance festive pour célébrer et propulser au sommet la musique du terroir.

La 1ère édition de « Afro Beat Festival » se tiendra les 9 10 et 11 novembre 2012. Il ambitionne non seulement relever le défit d’une pratique musicale qualitative au Burkina Faso mais aussi celui de créer un marché musicale viable à travers les 6 grands axes suivants :

1.     Une parade d’ouverture assurée par les artistes musiciens et les acteurs culturels du Burkina Faso ;

2.     Des rencontres d’échange entre les artistes et le public dans les quartiers populaires

3.     Des concerts live et des animations podium sur le site du festival ;

4.     Une rue marchande (Afro Beat Market)

5.     Des conférences panels sur le droit d’auteurs et les droits voisins ; ainsi que sur la contribution du secteur créatif à l'économie et à la paix.

6.     Des formations en faveur des artistes et des managers culturels ;

7.     Des ateliers d’écriture de musique en faveurs des élèves.

CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Depuis un certain nombre d’années, le Burkina Faso à travers ses premières autorités s’est inscrit dans un processus de développement humain durable condition sine qua non pour aboutir au bien être collectif et individuel. Dans cette perspective, chaque domaine d’activité à travers ses acteurs est appelé à jouer sa partition.

Des études réalisées par Artérial Network, un réseau d’experts opérant dans le domaine des arts et de la culture ont permis de confirmer des possibilités d’apports considérable du secteur culturel africain au développement économique et social. Ayant Longtemps souffert de l’absence de structures de productions et de diffusions, la musique burkinabè est aujourd’hui en plein essor.

Après des périodes de tâtonnement à la recherche d’une identité musicale prenant en compte des rythmiques folkloriques du terroir, une tendance musicale se dégage clairement et connait un succès populaire à l’échelle nationale et de plus en plus international. Cette tendance musicale à cheval entre tradition et modernité, nous a été révélée grâce à un travail de recherche engagé par des artistes comme Yoni, Abidine Dioari, Faso Kombat,  Floby,  Alif Naaba, Amed Smani …avec l’appuis des professionnels de l’art musical burkinabè. Cela a permit à de nombreux artistes burkinabè de jouer sur des grandes scènes en France, aux États Unis, au Canada, en Belgique, au Mexique etc.

Sur le plan national, c’est d’abord une fierté d’avoir enfin relevé le défit de la présence du Burkina Faso sur la scène musicale internationale quand bien même beaucoup de chose restent à faire pour réduire l’écart qui sépare le Burkina Faso et d’autres pays comme le Sénégal, le Mali et la Côte d’Ivoire. Sur le plan économique, bien que le phénomène de la piraterie et le développement des NTIC constitue un manque à gagner considérable, les grands spectacles organisés à travers le pays et l’éclosion progressive d’agences spécialisées dans l’évènementiel et l’audiovisuelle apporte une valeur ajoutée non négligeable au PIB.

Au regard des nombreuses avantages socioéconomiques liés au développement de la filière musique dans notre pays, il est nécessaire de créer des plateformes de promotions et de professionnalisations de cet art. Afro Beat Festival est alors institué dans ce sens.

OBJECTIF GENERALE

« Afro Beat Festival » dans sa conception et sa mise en œuvre entend non seulement contribuer à relever le défit d’une pratique musicale qualitative au Burkina Faso mais aussi celui de créer un marché musicale viable.

OBJECTIFS SPECIFIQUES

Les objectifs spécifiques poursuivis par « Afro Beat Festival » sont les suivants :

1.     Offrir des spectacles de qualité au public ;

2.     Mettre en contact les artistes et les programmateurs à travers un marché de la musique ;

3.     Stimuler la réflexion sur la contribution du patrimoine culturel dans l’économie nationale ;

4.     Former et informer les artistes musiciens ;

5.     Promouvoir la paix au Burkina Faso ;

6.     Pérenniser le leadership du Burkina Faso dans le domaine culturel.

LE THEME 

L’émergence du Burkina Faso tout comme celle des autres pays d’Afrique ne peut s’opérer que dans un environnement pacifique.  Dans ce sens, nous avons choisit d’attirer l’attention du public sur cette nécessité de la culture de la paix et de la tolérance à travers le thème suivant : « musique, intégration, paix et développement économique».    

 

 

Jean-MarieNabi NABI 

Chargé de durabilité de Arterial Burkina Faso
Coordinateur du festival Afro Beat
Président du Réseau Art Emergence
contact: +226 78 94 46 88

 


19/10/2012
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Programme du festival AFRO BEAT


03/11/2012
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Le Premier Festival de musique Afro Beat du Burkina Faso.


30/12/2012
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Rapport Général du festial Afro Beat 2012

 


 

Festival Afro Beat  (1ère édition) 

Du 9 au 11 novembre 2012 

Ouagadougou-Burkina Faso

Thème : « musique, paix et développement économique »

Patronage : Balamine OUATTARA, Directeur Général du Bureau Burkinabè des droits d’auteurs (BBDA)

Parrainage : Pascal T.OUEDRAOGO, Maire de Sig-Noghin

Co-parrainage : Benjamine DOAMBA

Parrainage Artistique : Abidine DIOARI, Artiste musicien burkinabè, Directeur de la structure Boamani Africa  

                                              

Introduction

Du 9 au 11 Novembre 2012, s’est tenu à Ouagadougou, Burkina Faso, le premier festival de musique Afro Beat du pays. Ce nouveau né dans le paysage des festivals, loin d’être de trop se voulait relever plusieurs défis dont le plus important était de faire vibre trois jours de festivités dans un quartier populaire très vaste pourtant en marge des manifestations culturelles d’envergure internationale, sans aucune salle de spectacle pouvant permettre à sa forte communauté artistique de s’exprimer.

Le Réseau Art Emergence et la mairie de Sig-Noghin, prenant la mesure de ce problème ont tous émis le souhait de travailler progressivement à trouver des solutions palliatives afin de permettre une réel expression artistique dans cet arrondissement culturellement délaissé. 

Premier du genre dans cet arrondissement, c’est avec grand engouement et forte mobilisation que les populations de Tampouy ont salué cette initiative. Pendant trois jours des milliers de spectateurs se sont bousculés pour voir leurs vedettes sur la grande scène placée à l’air libre pour cette occasion.

La rue marchande à été également l’un des grand succès de Afro Beat 2012 car elle ne désemplissait pas jusqu’à très tard dans la nuit. Elle a été d’une grande importance dans le succès populaire et médiahtique acquis par le festival.

Au delà de tout ces aspects qui ont permit à Afro Beat 2012 de connaitre son succès, il faut saluer et souligner l’implication sans faille de certaines structures partenaires et de certaines personnalités. Il s’agit du Bureau Burkinabè des Droits d’auteurs (BBDA) et son directeur Général Mr Balamine OUATTARA, de la mairie de Sig-Noghin et le Maire Mr Pascal Tiga OUEDRAOGO, de BOAMANI AFRICA et son directeur l’artiste Abidine DIOARI, de la Société de Distribution de Boission (SODIBO), des télévisions Canal3 et BF1, des Radio SAVANE FM, Nostalgie, Radio jeunesse, de l’association des managers professionnels du Burkina Faso, des troupes de marionnettes et de dodo du secteur 10 et de rimkieta…

 

LES ACTIVITES DU FESTIVAL 

 

 

 

La parade

L’ouverture du festival a été marquée par une grande parade parti du grand rond point de Tampouy jusqu’au site du festival (plateau omnisport du secteur 21 de tampouy). Elle était placée sous le signe de la paix, de l’intégration des peuples et de la diversité des expressions culturelles. Cette parade a été essentiellement animée par des troupes dodo, des marionnettes géantes, des cavaliers, des échassiers, des jongleurs et des troupes de danse rationnelle. Il faut aussi souligner la forte présence des élèves des lycées et collèges du quartier qui ont accompagnés la parade de 16h à 18h.

S’est suivi ensuite une cérémonie solennelle d’ouverture ponctuée par des discours et des prestations de la troupe Traditionnelle sampawédé et des vedettes modernes prince Zoétaba, Valian Hamidou et tout cela en présence du protron du festival Mr Balamine OUATTARA, DG du BBDA et du parrain Monsieur le Maire de l’arrondissement de sig-Noghin.

 

Les concerts live 

Ils débutaient chaque soir à partir de 21H sur la grande scène du festival. Pendant les trois jours, plus d’une douzaine d’artistes et de groupes d’artistes se sont succédé sur la scène à savoir : le mythique groupe DUMBA KULTURE, PATRICK KABRE (grand prix national de chanson moderne 2012), PRINCE ZOETABA (Trophé de l’artiste le plus joué en discothèque au Kundé 2012), BOL FILAS, le groupe KOUNANDI, FOUSS N’GONI, WED YAK, KAS BOVEN etc…des milliers de spectateurs ont effectué le déplacement pour convoler en noce heureuse avec leurs artistes préférés. Chaque concert live était précédé d’animation podium avec les partenaires afin de distribuer des gadgets.

 

Renforcement des capacités : conférences et formations

Le samedi 10 novembre à partir de 9h au jardin du maire s’est ténu une conférence sur le thème « piraterie et développement économique » et était animée par Madame Chantal Forgho représentant le Bureau Burkinabè des Droits D’auteurs, structure ciblé pour animer la dite conférence. Selon madame Forgho, la piraterie est une pandémie qui ravage le milieu des artistes au même titre que le sida dans le monde.  en 2007, 95% des productions sur le marché étaient piratées et cela a occasionné une perte de plus 8 milliards de FCFA pour l’économie national du Burkina Faso. Toutes ces révélations ont rendu la conférence très émouvante et nous la reconduirons à la 2ème édition accompagnée d’actions fortes contre la piraterie.

Le dimanche à 9h au même lieu s’est tenue une formation sous forme de talk-show avec monsieur Walib BARRA, Manager-Producteur et représentant l’association des managers professionnel du Burkina Faso. Il s’agissait pour lui de partager ses expériences vécues à travers le monde avec ses jeunes frères qui viennent d’emboiter ses pas dans le milieu du management culturel. Ce fut une belle expérience pour les plus jeunes qui ont sans nul doute renforcés leur capacité auprès de Walib BARRA.


La rue marchande

Elle s’ouvrait chaque jour à 10h mais connaissait son pic d’affluence autour de 14heures. Elle a accueilli 136 exposants d’objets d’art plastique, des produits agroalimentaires, des maisons de production, des espaces culturels, des restaurants, des maquis et autres espace de détente. L’ambiance était assurée jusqu’après les concerts. Cet espace à contribué sans nul doute au succès populaire et médiatique du festival.

Les hommes et les femmes venus vendre des galettes, des brochettes, des barbe à papa, du yaourt, des plats locaux ou des objets d’art en profité pour faire fructifier leurs affaires et nouer des partenariats.

 

Perspective

Au vu du succès populaire et médiatique que la première édition du festival Afro Beat à acquis et au regard des défis majeures qui restent à relever dans ce quartier, le Réseau Art Emergence entend rééditer cette initiative dans la quinzaine du moi de novembre. La seconde édition sera celle de la perfection, de l’innovation et de l’ouverture à d’autres disciplines artistiques comme la lecture et la danse. La rue marchande sera renforcée par d’autres exposants et de nouveaux produits.  L’ambition au niveau de la programmation artistique est d’arriver à faire participer des artistes d’autres contré. La séconde édition rendra hommage a Felha Kouty le père créateur de l’Afro Beat.

 



01/01/2013
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